Autour de la musique berbère : fusion entre deux cultures différentes, la marocaine et la chinoise
Samedi dernier, l'église du sacré cœur a été bercée aux sons d'un spectacle unique en son genre. Un spectacle réunissant deux cultures différentes. Le Maroc et la Chine ont donné naissance à une fusion extraordinaire.
Un spectacle de danse réunissant
Avec la participation de Maroc Telecom, le complexe Moulay Rachid de Casablanca, l'ambassade de France, les fonds Robertio Cimetta et l'institut français de Casablanca, les amoureux des beaux spectacles ont eu droit à un spectacle exceptionnel, une soirée unique.
Les organisateurs ont choisi l'église du sacré cœur. Un choix bien étudié et non pas le fruit du hasard ou par manque de lieux de représentations mais pour les multiples caractéristiques qu'offrent ce lieu. Calme d'habitude, ce soir son calme a baigné aux sons de la musique de Gang Peng. Un chorégraphe chinois qui en écoutant la musique berbère a fondu sous son charme. «A l'écoute de certaines musiques berbères (Amazighe), ce qui traverse ma chair, ma peau, n'est pas un sentiment d'amour, de gaieté ou de tristesse, ni aucun autre reflétant la couleur d'une émotion particulière, enfin, c'est totalement indéfinissable.
J'existe là, simplement, comblé. La chine, le Maroc. Deux continents, deux cultures, en découvrant la musique berbère, j'ai été tout de suite été saisi par un rythme diamétralement opposé à tous ceux qui m'étaient familiers, une évidence qui frappe le dedans du corps, bouleverse les sens, éveille l'instinct». «Si loin, si près, je danse naturellement pour ces peuples apparemment si éloignés» rajoute Gang Peng.
Ribab, percussions et lothar, chaque son dégagé d'un instrument reflète la beauté de la musique jouée et la grandeur des rythmes dégagés.
D'ailleurs, c'est là tout le charme de cette fusion, le partage des connaissances jaillit et le mélange des couleurs apparaît à travers un public admirateur et un professionnel du chant
Et pour résumer cette initiative et ce choix, Gang Peng explique que les caractéristiques sonores de cette culture lui parlent de son énergie, de sa nostalgie, de ces peuples qui vivent sur une terre jaune. Elles évoquent aussi les peuples de l'Atlas et des peuples vivant sur les steppes de la Mongolie…
Enchantés de la qualité de ce spectacle, le public en est sorti satisfait preuve que la culture prend de l'avance chez nous et tandis que certains savouraient le charme et la beauté du spectacle d'autres attendaient devant la porte négociant leur entrée car vu la nature du spectacle, les portes de l'église se sont fermées une fois les artistes sur scène.
Décidément, on approuve la culture mais on ne la respecte pas.
Qui est Gang Peng ?
Né en Chine dans la province de Anhui, au sein d'une compagnie d'opéra de Pékin. Gang Peng est initié de bonne heure aux techniques artistiques.
Tôt le matin et tard le soir, il enchaîne durant cinq années au cours de chant, d'acrobatie, de théâtre et de danse. A 11 ans, il intègre le conservatoire de danse de anhui. Il y acquiert de solides bases en danse classique qui porteront plus tard son travail.
Admis à l'institut de danse de Pékin en 1987, Gang Peng reçoit un enseignement complet dans le département spécialisée de danse classique chinoise., il est nommé premier danseur au jeune ballet de Pékin et obtient le diplôme de l'institut de danse.
C'est à l'occasion des tournées du ballet qu'il arrive en France et s'intéresse à la danse contemporaine. Régine Chopinot l'invite à rejoindre le ballet atlantique où il interpréta de nombreuses pièces jusqu'en 1998. cette même année, il crée sa propre compagnie à la rochelle.
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